Numajah nous plonge au cœur de sa mythologie.
Servi par une iconographie toute personnelle, son imagination débridée investit un univers onirique peuplés d'enluminures totémiques.
Pour mettre l'inconscient à l'ouvrage, il privilégie l'engagement physique.
Ses œuvres, à la fois urbaines et primitives, sont surtout l'itinéraire d'un corps jubilatoire.

Grafiyen déploie l'improbable et le pétillant.
Se jouant de la saturation du monde, de son extrême densité, de sa plainte assourdissante, il conçoit des tableaux narratifs.
Son engagement graphique et pictural célèbre l'odyssée de l'homme faisant incessamment signe au destin.
Ses œuvres sont, en fait, des stèles.

Nexe nous offre l'adaptation picturale d'un essai : « Lumières câlines ».
Elle recueille les instants de réveil, de lucidité ou de perdition, ce temps interstitiel qu'elle nomme « la bascule ».
La trame texturée de ses toiles côtoie les épaves d'un insaisissable lexique.